L’Anneau d’or

L’Anneau d’or

Vladimir, à deux heures de train de Moscou. Les grosses berlines et 4×4 ont laissé place a des véhicules plus modestes et la glace règne sur les trottoirs comme a St Petersbourg; une histoire d’argent selon nos anciens voisins moscovites. Autre signe de cette baisse d’opulence: de nombreuses maisons de bois jalonnent nos visites alentours, et la hauteur des constructions plus limitée.

Nous partons en balade et visitons sur notre trajet le monastère de Bogolioubovo. Foulard de rigueur pour Valentine et Alice. A l’intérieur, les sœurs sont sympathiques et quelques peu pressantes pour nous vendre des icônes et de nombreux livres pieux en Allemand, notre nationalité d’apparence 🙂

Nous poursuivons sur un petit kilomètre à travers un champ entrecoupé de petites rivières et d’un étang bien enneigé, en suivant quelques chemins vaguement tracés. Les quelques personnes rencontrées en chemin insistent pour que nous prenions le chemin de gauche. De grosses congères encombrent probablement l’autre trajet. La faible visibilité due au chutes de neige, le vent et le froid nous donnent l’impression de marcher au bout du monde.

Trajet vers Souzdal dans un bus d’un autre temps, avec un chauffeur rugueux mais sympathique. Tout est écrit en allemand a l’intérieur. En effet, certains bus allemands vont au rebut en Russie vivre une seconde et longue jeunesse.
Souzdal, ancienne capitale de plusieurs principautés russes, la ville regorge de monuments en dépit de sa faible taille. Nous visitons la musée de l’architecture traditionnelle en bois sous une neige abondante. Pour nous réchauffer, nous déjeunons dans un restaurant de cuisine locale, un Borsch (une soupe de betterave) fabuleux : les enfants se régalent. S’ensuit une ballade digestive en traîneau pour épargner cette peine aux jambes douloureuses des enfants. Heureusement, l’approche d’une aire de jeu semble tempérer ces tourments de circonstance 😉

Vladimir est une ville dont on peut facilement rater les splendeurs, en se cantonnant a sa rue commerçante. Pour notre dernière journée avant d’embarquer dans le transsibérien, nous en explorons la partie plus ancienne très bien réaménagée, avec notamment une partie du jardin de ville dont l’intégralité des chemins sont volontairement entretenus lisses et glacés pour les patineurs !