Nous voici en Chine, à Beijing précisément, 3me plus grande ville au monde avec 23 millions d’habitants (après 2 autres villes chinoises!). Gros changement par rapport à Ulaan Baatar, la pollution ne se sent plus même si on la voit encore. Les véhicules électriques sont toutefois omniprésents et rares sont les deux roues à moteur thermique.

Nos trois premiers jours ici, ont rimé avec galère. Parfaite illustration de la loi de Murphy, appliquée au voyage: Problème pour obtenir des Yuans, Visa, n’étant pas très présent ici. Pas d’argent signifie pas de métro, puis logiquement rendez vous raté avec notre logeur le tout, sans connexion internet (pour trouver un distributeur) ni GSM puisque pas d’argent pour acheter de carte SIM. Nous changerons finalement quelques euros, ce qui nous a pris environs 2 heures, avec force de paperasse et copie des passeports des adultes. Obtenir une SIM chinoise nous a pris 2 jours, les règles pour les étrangers dépendant étrangement de la boutique que vous choisissez. L’accès internet en Chine est aussi dépaysant que le pays lui même. Aucun accès aux services Google (tous), et probablement tous les réseaux sociaux. Notre blog lui même nous est inaccessible ! Il faut le voir pour le croire. Nous avons finalement réussi a contourner celui que l’on nomme le « Great Fire Wall », ainsi nommé en clin d’œil au « Great Wall », la grande Muraille. [Merci a Nicolas pour avoir trouvé l’option utile dans SSH et nous avoir fourni une machine de sortie en France].
Il faut néanmoins noter, qu’en dépit ce noir tableau, de nombreux chinois nous ont apporté leur aide spontanément, allant jusqu’à appeler pour nous nos hôtes ou encore partager l´accès internet de leur portable.
La ville est très moderne, avec un système de métro efficace et facile à appréhender, des grattes-ciel vitrés aux formes variés, des centres commerciaux colossaux à tous les coins de rues (nombreuses 🙂 ). Nous avons eu 2 hébergements différents dans des tours d’habitation, aux 14eme et 17eme étages. Belles vues sur la ville.






En premier lieu, nous visitons la place Tiananmen, moins intéressante par l’architecture des bâtiments qui la bordent, que pour son histoire récente. Au soir, nous partons errer au milieu des Hutongs, sortes d’îlots d’habitations basses emblématiques, typiques avec leur cours intérieure centrale et reliées entre elles par des rues étroites (Hutong en chinois). L’ambiance y est très différente du reste de la ville, plus calme, avec peu de circulation.








Le jour suivant nous allons voir un bout restauré de la Grande Muraille a Mutianyu. Cette portion de mur est moins touristique et moins facile d’accès de Beijing et propose une piste de luge d’été pour la redescente. La muraille, bien qu’invisible depuis la Lune demeure monumentale. Épousant le relief quelque soit sa pente, avec des marches taillant entre quelques centimètres et 50 centimètres de haut! Certaines portions sont vertigineuses voir dangereuses. Nous n’avons parcourus que quelques kilomètres sur la muraille, mais nous pouvions voir, a des kilomètres de distances l’énorme mur ponctué de tours.
La descente en luge fut géniale 🙂






Autre passage obligé en visitant Beijing: La cité interdite, ancien palais impérial datant de la dynastie Ming, aujourd’hui transformé en musée. C’est probablement le site le plus visité ici. Beaucoup beaucoup de visiteurs.





Nous avons commencé à goûter aux spécialités chinoises…




