Xi’an (shi-an) : 10eme plus grande ville chinoise, avec 8,4 Millions d’habitants, la ville existe depuis 31 siècles. Elle fut, en son temps la capitale chinoise nommée alors Chang’an. Xi’an est une ville moderne, facile à circuler avec quelques vieux monuments noyés au milieu de très nombreux centres commerciaux, récents, eux. L’ambiance y est agréable, avec de nombreux étudiants et des gens souriants. Coté météo, c’est un ciel parfaitement dégagé et bleu constant, sous une température oscillant entre 28 et 32 degrés. Nous sommes passés de l’hiver à l’été en sautant le printemps: dur dur!







Nous n’avons pas pu visiter la grande mosquée de la ville (de style chinois !), dans le quartier musulman, celle-ci étant en travaux; nous nous sommes donc rabattus vers l’inévitable bazar attenant. Les échoppes, les une contre les autres, s’enchaînent sans discontinuer. Babioles, nourriture (bien chinoise) et statuettes à l’effigie de soldats de l’Armée de terre cuite nous sont proposées, évidement moins cher que gratuit. Ici, aucun prix affiché, on négocie dur, mais avec le sourire. Un bon départ consiste à diviser par quatre, le ‘meilleur prix’ proposé d’emblée par le marchand ce qui équivaut, grosso modo, à annuler le facteur touriste, une autre constante universelle très usitée ici.








Quelques monuments emblématiques de la ville: les tours dites de la cloche et des tambours, deux édifices cyclopéens et lourds exposants leur styles anciens et traditionnels au milieu des avenues et des constructions récentes, et La Grande pagode de l’oie sauvage construite en 652.






En visitant Xi’an il semble inconcevable de ne pas visiter les fameux mausolée de l’empereur Qin. Ce site, redécouvert en 1974 par des paysans creusant un puits date de trois siècles avant J.C. (pas Jules César) et abrite la fameuse armée d’argile, ou encore armée de terre cuite. Cette armée est constituée d’environ 8000 statues de soldats de terre grandeur nature, chacune ayant été légèrement modifiée pour être différente des autres, enterrées dans trois fosses séparées, veillant sur le tombeau de l’empereur Qin depuis plus de 20 siècles. C’est vertigineux, tant par les dimensions spatiales et temporelles que par le par la puissance du symbole. Le tombeau en lui même n’a toujours pas été ouvert par les archéologues, n’étant pas certains de réussir à le protéger de l’air sec de la région, capable d’écailler le vernis des statues de terre en quinze minutes seulement.






Et comme on dit ici: 再見!