Nous voici dans la région de Huangshan, à Tunxi où nous avons établi notre camps de base pour rayonner dans les alentours. Tunxi est un hameau de 150000 habitants, dont l’ancienne rue constitue l’attraction la plus notable : maisons basses, lanternes traditionnelles, écritures dorées et rues pavées bordées de nombreux commerces. Nous y avons passé la journée, sous un soleil de plomb.














Le lendemain, nous prenons la direction du village de Hongcun un petit village fondé en 1131, aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Vue du ciel, le village évoque la forme d’un bœuf, dont les 4 ponts forment les pattes et les maisons le corps. Devant chaque maison s’écoule l’eau d’un étroit canal, pour prévenir des incendies ainsi qu’un accès pratique à l’eau. L’endroit est agréable, et de nombreux étudiants peignent dans les rues.













Ce matin, réveil a 5h30, nous voulons prendre un des premiers bus qui arrive aux monts jaunes, Huangshan, pour devancer les flots de groupes qui ne manqueront pas d’arriver sur ce lieu hautement touristique. Ce site est un massif granitique aux formes tourmentées, qui devient vraiment féerique lorsque les pics émergent d’une mer de nuage. Nous arrivons et la place est déjà bondée. Particulièrement rusés, les visiteurs chinois ont eu la même bonne idée que nous d’arriver avant tout le monde 🙂


Nous montons en téléphérique, pour éviter les 10,5 km de montée et garder nos forces pour les 3 heures d’escaliers montants et descendants qui nous attendent mais aussi préserver une cheville fraîchement foulée.
Une fois en haut, c’est une véritable marée humaine, une succession de groupes avec leur guide et haut parleurs. Nous sommes toutefois chanceux, juste avant l’arrivée au sommet, nous sommes sortis de la couche de nuages. Pour d’autres moins chanceux, l’excursion au Huangshan se résume à la vision d’une succession de cirés jaunes, dans un brouillard à couper au couteau. Le site reste néanmoins superbe. Dommage que nous soyons passés entre 11h et 14h, sous le soleil de midi, pas franchement propice aux belles images, surtout en présence de la mer du nuages rendant les expositions très délicates.





A bientôt, et comme on dit ici : « Si le chien aboie, c’est qu’il n’est pas assez cuit ! » 🙂