
Dans le manga culte « Akira » de 1982 , la ville de Tokyo était détruite par une titanesque explosion d’origine inconnue. L’histoire reprend en 2019, à Néo-Tokyo, capitale reconstruite sur les ruines de Tokyo, chaotique et corrompue. Une curieuse coïncidence a fait que nous visitons justement Tokyo en 2019 🙂 Ici cependant, nulle bande de motard ne sillonne la ville en quête sensations fortes. Tout juste quelques panneaux d’affichage contenant des planches de ce fameux manga.
Fraîchement débarqués de l’aéroport Narita, nous rejoignons notre habitation dans le quartier central de Kanda. La nuit venue, le quartier s’illumine de toutes les enseignes multicolores tandis que de nombreux passant se croisent dans l’atmosphère étonnamment silencieuse si l’on considère la taille de la ville. Tout semble parfaitement réglé, les rues sont propres, les véhicules respectent scrupuleusement leur code. Quant au trains et au métro, il parait qu’ils ne peuvent tout simplement pas être en retard 🙂

Ambiance toute différente dans le quartier Akihabara, mecque de l’électronique et de la culture manga, avec ses nombreuses « Taito game station », le bâtiment Sega (et plus loin cependant la tour Konami), qui nous rappellent qu’ici, a débuté l’histoire du jeu vidéo. Ici, c’est a grand renfort de haut parleurs que les slogans sont lancés, parfois par de jeunes femmes en tenue d’écolière (ou cosplay) plutôt courtes et colorées.




Après un passage obligé dans les quartiers de Shibuya (Shibuya’s crossing) et Harajuku, nous prenons la direction de UENO, l’un des plus grands quartiers de Tokyo, très agréable avec son grand parc (et son petit lac où nous avons fait du cygne), ses temples, ses musées et son zoo. Nous faisons de nombreux piques-niques dans les espaces verts et visitons quelques uns des temples bouddhistes enfouis dans la ville moderne.













Dans le quartier Obaida, nous visitons le « Digital Art Museum » dont le nom semble être une promesse de sons 8bits et de retrogaming 🙂 Loin de cela, il s’agit néanmoins d’une expérience intéressante (!) où, sur toutes les surfaces intérieures du bâtiment sont projetées des paysages animés et oniriques. Les visiteurs se promènent au milieux de cet environnement virtuel. Les enfants ont beaucoup aimé. Après trois heures d’errances, nous sommes partis, la forte affluence rendant l’immersion difficile voir impossible.








Quartier ultra moderne de Roppongi Hills. Au 52ème étage de la tour Mori, un des gratte-ciel les plus élevés de la capitale avec ses deux cent trente-huit mètres de haut, nous assistons à la tombée de la nuit avec vue sur la tour Konami et la circulation du soir. Il y a au 53eme age un intéressant musée d’art moderne et au pied de la tour, nous faisons la connaissance de «Maman», une araignée monumentale créée par l’artiste Louise Bourgeois.
Toujours dans le quartier, nous avons beaucoup aimé le Centre National des Arts de Tokyo avec son architecture ondulante qui offre des jeux de lumière extraordinaires par son immense façade vitrée.








Nous restons finalement quelques jours de plus à Tokyo pour prendre le temps d’explorer encore cette ville tentaculaire et passionnante 🙂
さよなら! (Sayonara)