Durant notre prolongation à Tokyo, nous changeons de quartier : Nous quittons Kanda pour rejoindre Asakusa réputé populaire et commerçant, pourvu de nombreux temples. Nous logeons à deux pas de la brasserie Asahi et de son emblématique flamme dorée, conçue par Philippe Stark (pas Ned ni Tony!). Pour la petite histoire, cette flamme devait à l’origine pointer vers le ciel, mais les autorités ont refusé à l’époque, arguant que l’édifice dépassait les normes de hauteur en vigueur. Aujourd’hui, elle évoque plus, pour les japonnais, une crotte de chien.
Nous visitons l’inévitable temple bouddhiste Senso-Ji avec sa pagode à quatre étages au bout de Nokamise-Dori, une très longue allée commerçante. Ici aussi, de nombreuses personnes (locaux et touristes) revêtissent des tenues traditionnelles, s’intégrant de facto au folklore plutôt que d’en être uniquement spectateur. Les lanternes ornant le temples sont parmi les plus grandes que nous ayons vues.
Sur notre lancée des temples, nous visitons aussi le Jimyoin temple avec ses 80000 statues, le Daihozanichijo Temple dans le quartier de Yanaka.
En mal de verdure, nous profitons, pendant une belle journée du jardin de koishikawa korakuen. Petits ponts de pierre, chemins pavés, bambous, érables et nénuphars au programme !
Nous passons aussi quelques heures dans le musée Edo-Tokyo, Edo étant le nom original de la ville (à partir du 17 ème), puis passons par le plus ancien (et probablement petit!) parc d’attraction de Tokyo.
Notre dernière journée est consacrée à visiter de jour et de nuit le très vivant quartier Shinjuku, qui en 1982 inspira le cinéaste britannique Ridley Scott, imaginant un inquiétant Los Angeles en l’année 2019 (décidément!) pour son Blade Runner. Autrefois résidentiel, Shinjuku possède milles visages avec un aspect ultra moderne plein de grattes ciel, des parcs, sa gare tentaculaire, ses rues commerçantes hyper animées et kabukicho, le quartier chaud.
Pour conclure avec Shinjuku, une citation sibylline 🙂
« Jusqu’à Shinjuku où tu m’attends
Secouée tout de long La ligne Odakyû
Est ma route de la Soie »
TAWARA Machi – L’anniversaire de la salade