A deux heures de train de Tokyo, sur une ligne Odayku, nous voici à Enoshima. Cette semaine est particulière, surnommée la Golden Week où l’intégralité du Japon est en vacances. Cela se traduit par des prix d’hébergement qui décuplent (oui, jusqu’à fois dix !) et la garantie d’un bain de foule digne d’une Marabunta d’Amérique centrale. C’est cher payé pour un tel inconvénient 🙂

Fraîchement arrivés nous achetons quelques victuailles à croquer sur le front de mer. Rapidement nous remarquons, une quarantaine de rapaces, tournant en rond au dessus de la plage. Au cours de notre pique nique sur la plage, Johan se fera arracher des mains, et à trois reprises, ses nuggets de poulets frits, par un milan noir ayant plongé sur lui. La rapidité de l’action est impressionnante, surtout sachant que l’oiseau fait plus 1,30 mètre d’envergure!).

La visite de la petite île d’Enoshima s’est déroulée dans la foule, le bruit et sous une légère pluie. Un pont relie l’île à la ville. L’endroit offre de nombreux temples et points de vue sur la baie. Dans d’autres conditions, la visite pourrait être sereine. Les enfants ont cependant bien profité de la plage.











Le lendemain, grosse pluie. Alors journée studieuse, puis gourmande: Nous sommes allés manger dans un ¨Kaitenzuchi¨, littéralement ‘sushi tournant’ un restaurant où un vaste choix de sushis tournent sur un tapis roulant autour duquel sont disposées les tables. Il faut alors piocher à la volée, celui qui vous plaît. L’idée vient d’Osaka, une ville voisine. Le repas était très varié, bon et original pour nous. Alice a bien apprécié.



Dernier jour avant notre départ pour Osaka, nous filons à Hakone. De là, il est possible d’apercevoir le célèbre mont Fuji avec son petit nuage au sommet. Pas de chance, le petit nuage était venu avec ses nombreux frères et nous n’apercevrons qu’une petite partie du volcan. Nous continuons le tour du parc qui s’avérera n’être (dans le brouillard) qu’une succession peu intéressante de transports variés : téléphérique, funiculaire, train, bus. Une curiosité cependant en route: une soufrière encore active où se prépare une spécialité: Les œufs d’Owakudani cuits dans les eaux thermales chargées en souffre. La coquille des oeufs devient totalement noire. Une croyance locale affirme que manger un de ces œufs, prolonge la vie de sept années. Il semble que cette pensée aide à supporter le goût du souffre ! C’était l’heure de goûter, on a préféré manger sucré 🙂








Prochaine étape: Osaka en Shinkansen!