Depuis notre départ les journées bien remplies s’enchaînent et nous éprouvions tous, si ce n’est le besoin, au moins l’envie d’une petite pause dans le voyage. Après un débat démocratique, c’est quelques jours sur l’île de Shiraishi, en mer intérieure de Seto qui obtiendra l’assentiment général. L’île est rattachée a la municipalité de Kasaoka, peuplée d’environ 300 (vieilles) âmes et possède un supermarché, un restaurant sur une plage et quelques temples épars dans la forêt. Par accord syndical, pas de travail scolaire durant cette période, mais le patronat a réussi à maintenir l’exception pour les punitions :).

Nous logeons dans une guesthouse de style traditionnel ou séjournera aussi un sympathique couple d’architectes hollandais, également en quête de calme. L’histoire ne dit pas s’ils ont atteint leur but en dépit des enfants 🙂

Nous passons chaque jours beaucoup de temps à la plage, pour relativement peu de baignades: les 16 degrés de l’eau n’y étant pas étrangers. Les enfants, tel Sisyphe et sa pierre, ont inlassablement lutté contre la marée à grand renfort de barrages, canaux et murs d’enceintes, en vain; le plaisir qu’ils en ont retiré était bien concret.

Le soir venu, nous avons siroté une bouteille de saké drôlement (?) médiocre. Heureusement, la bière fut meilleure.

Nous faisons tout de même quelques courtes balades dans les environs, dont une notable, au temple bouddhiste et à l’observatoire sur les hauteurs d’où nous avons eu une vue superbe.

Nous aurions volontiers prolongé notre séjour sur l’île mais nous avions notre vol Hiroshima-Hong Kong à une date arrêtée et nous voulions passer quelques jours dans cette ville un peu particulière.

Et comme on dit ici : ありがとうございます（arigatou gozaimasu）