Hanoï, située à environ 20 mètres au dessus du niveau de la mer, juste 2 degrés sous le tropique du cancer. L’humidité moyenne y est de 79% et ses 114 jours de pluie annuels parviennent à peine à rendre la température supportable durant la saison chaude. En 2010 la ville fêtait son premier millénaire d’existence et en Janvier 1955, il a même faillit geler, avec 2,7 degrés, température la plus basse, jamais enregistrée !
La circulation y est infernale, avec quantité de deux roues cohabitant miraculeusement avec des piétons, des bus, des camions ainsi que d’autres engins inconnus. Les accrochages sont fréquents et les règles de priorités sont une simple question d’intimidation. Les touristes occidentaux sont légion, en particulier les français.

Hanoï est aussi connue des informaticiens pour « Les tours de Hanoï » un jeu simple dont la résolution par algorithme récursif est a la fois d’une grande élégance ainsi qu’un modèle de concision 🙂 Plus.
Nous visitons pendant deux jours le quartier le plus touristique de la ville. Nous longeons les rails du train qui traversent la ville, avec ses minuscules commerces et restaurants donnant directement sur les voies. Seuls deux trains circulent sur cette voie, a 6h et 19h. Nous mangerons, sans grande originalité, nos premiers plats Vietnamiens au Tchoo Tchoo.






Nous visitons les environs avec l’église des martyrs reconnaissable à son jaune indescriptible, et différentiable du palais présidentiel seulement grâce à ses ostensibles croix. Nous passerons à la tombée de la nuit près du lac de l’Ouest et traverserons la place du mausolée de Ho Chi Min, après passage au rayons X (Cocteau affirmait dans son Orphée, que la déformation professionnelle était une des plus tenaces !) de tous nos sacs.



Le top de la journée fut atteint sur une place proche de chez nous, où le soir se louent des sortes de tricycles électriques que les enfants ont adorés.


La suite du voyage se fera à 8, les cousins nous ayant rejoint 2 jours après notre arrivée à Hanoï. Après avoir décompté les semaines, les jours et les heures les enfants n’en pouvaient plus d’attendre 🙂 Ensemble, nous visiterons le temple de la littérature, un temple confucéen érigé en 1070, et dont les 82 stèles reposant sur des carapaces de tortues sont classées au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco.





Le lendemain, nous suivrons les rails de train jusqu’au pont Long Biên. Construit en trois ans (1899-1902) par plus de 3000 travailleurs vietnamiens, il fut détruit en 1972 par les premières bombes américaines à guidage laser, après une première tentative partiellement réussie en 1967. Aujourd’hui, seule une moitié du pont est d’origine.
Marcher le long des rails apporte un point de vue de haut plutôt intéressant pour observer la ville, ses petits étals et ses minuscules bars.











Sur le retour, nous passons par le marché couvert de Dong Xuan. Survient alors une averse mémorable qui a finalement eu raison de notre patience : nous retournerons chez nous en bravant les éléments, traversant les rues inondées et passant sous les gouttières. Les enfants ont bien apprécié, certains grands aussi 🙂




Comme prochaine destination, nous visons l’île de Quan lan, plus propice aux jeux et aux retrouvailles que le cœur de Hanoï.
Et comme on dit ici « hẹn gặp lại! » (à bientôt)