Hoi An est une petite ville de 120000 habitants dans la province de Quáng Nam sur la rivière Thu Bôn. La ville est classée au patrimoine mondial par l’Unesco notamment pour sa partie ancienne, bien conservée et authentique, parfait exemple de port d’Extreme-Orient parait-il.
Nous logeons dans une petite guest house dont le personnel prend grand soin de nous, en particulier au petit déjeuner avec des portions supplémentaires de pancakes chocolat banane, dont les enfants raffolent. La petite piscine, idéalement placée à l’ombre du bâtiment aux heures les plus chaudes, a aussi été très appréciée de tous.

En premier contact (brûlant) avec la ville nous allons visiter le marché. La circulation est dense et chaotique aux normes locales. Hoi An est aussi réputée pour son artisanat de lanternes en tissu ainsi que son mélange d’architecture Chinoise, Japonaise et Francaise.



















Non loin de Hoi An, le sanctuaire de Mỹ Són présente un ensemble de temples Chams aux racines indiennes, édifiés du 4eme au 13eme siècle. Les ruines ont été redécouvertes par un fonctionnaire français heureusement passionné d’archéologie pendant la campagne du Tonkin.
Le sanctuaire est lui aussi classé par l’Unesco. Une partie du site (le groupe A) a été intentionnellement bombardé par les américains en 1969 ce qui suscita de nombreuses critiques. Le sanctuaire demeure cependant une attraction majeure de la province du Quáng Nam.





Le marché, une fois la nuit tombé bat son plein et s’illumine de milles lanternes. De nombreux bateaux proposent des balades sur la rivière.











Nos derniers jours à Hoi an seront consacrés à des balades à vélo dans les rizières et à une journée de plage légèrement écourté par un épisode pluvieux.








Pour la suite, direction le sud et les dunes de Mui Ne.